Les (f)Estives 2018 auront lieu à Gelles (Puy-de-Dôme) du 20 au 23 juillet. Cette année, nous aborderons le thème: « Le sens de la technique est une question politique, pour une critique radicale de l’individualisme, 2 ».
L’an dernier, nous avions axé notre critique de l’individualisme sur une réflexion sur “le sens de la vie” ; pour poursuivre dans cette voie, cette année nous nous demanderons dans quelle mesure “le sens de la technique est une question politique“. Les décroissants proposent une critique systémique du “monde de la croissance”, ce monde colonisé par l’économie et son imaginaire. Ces (f)estives voudraient continuer d’explorer l’hypothèse qu’au fond de cette “colonisation”, il y a toujours une racine individualiste : car la technicisation du monde suppose et renforce une hyper-individualisation de la société. C’est donc une critique systémique de l’hyperconnexion, de l’hyperconsommation, de l’hyperactivité qu’il faut ajouter à la critique du productivisme. L’accélération permanente de ce qui est présenté comme la marche inéluctable de la technologie est en train de fabriquer un humain qui pour combler le sentiment d’arriver toujours en retard du train du progrès (la disruption) se précipite dans les illusions d’un narcissisme qui ne peut trouver satisfaction immédiate et éphémère que dans les mondes virtuels des écrans (Et c’est ainsi que l’on comprend mieux comment la robotisation de la vie humaine devra précéder la soi-disant humanisation des robots).
Comme tous les ans, ces (f)Estives sont organisées par la Maison commune de la décroissance.
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